Coup de gueule du jour, du mois, du
trimestre, de l'année et du lustre à venir :
J'ai déjà un boulot
difficile – je suis chargée de diffusion, agent ou manager
suivant les termes, les instants, les gens... Mais j'aime mon boulot.
Je veux pouvoir le faire. Je veux pouvoir faire jouer des groupes,
des compagnies inconnuEs, non conventionelLEs. Je ne veux pas que la
culture de demain devienne télé-académitienne, élitaire
ou scolairement éducative.
Et oui, un seul ministère pour
l'éducation, la culture et les médias... ça fait
réfléchier, non?
Il y a aussi des gens qui ont un boulot
difficile, qui ne l'aiment pas et qui attendent patiement leur cinq
semaines de congés payés pour partir en vacances (quand
ils ont suffisament économisé) et ne plus penser à
rien. A ne surtout pas penser aux lois qui sont en train de passer.
Mais comment a-t-on obtenu ces cinq
malheureuses semaines de congés payés (qui, avec le
"travaillez plus gagnez plus", risquent de se raccourcir...)?
Si on nous supprime le droit de grève,
comment - diantre ! - allons nous protester?
La France est assez stupide pour voter
Sarkozy, mais sera-t-elle assez stupide pour ne pas réagir?...
J'espère que non.
Allez, une douceur violente...
écrite àLondres en 1943 par Emmanuel d'Astier de la Vigerie (surnommé
"Bernard" dans l'armée des ombres") et Anna
Marly pour la musique.
adaptation Hy
Zaret pour la version anglaise.
Interprétation (qui m'en donne
des frissons) de Leonard Cohen.